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Championnat d’Europe U18 - Débuts chaotiques pour la Nati

Après les décevants parcours des équipes nationales U20 (14ème place pour les garçons & 9ème place pour les filles), les yeux des amoureux du basket suisse se sont rivés sur l’équipe nationale U18 messieurs, unique représentante du pays dans cette catégorie d’âge.

Avec pas moins de 7 joueurs sur les 12 retenus pour la compétition par Damien Leyrolles issus du CNBS, les ambitions étaient élevées à l’heure de voir nos jeunes suisses aborder la compétition qui se déroule du côté de Ploiesti en Roumanie.

Malheureusement, nous avons vite déchantés après un début de tournoi horibilis de la Nati malgré un succès inaugural face à la très modeste Lettonie puisque s’en sont suivis une défaite rageante face à la Slovaquie puis un revers cuisant contre le Portugal.

Au final, la Suisse se retrouve d’ores et déjà dos au mur en étant hors des places qualificatives pour les 1/4 de finales avant d’aborder les deux dernières rencontres de son groupe.

Retour sur ce début d’épopée roumaine des joueurs de Damien Leyrolles.

Cuisante défaite pour la Suisse face au Portugal (© FPB)
UNE VICTOIRE TROMPE L’ŒIL

Pour son entrée en lice dans ce championnat d’Europe - Division B, la Suisse se devait d’entamer la compétition par le bon bout dans le groupe C en compagnie du favori portugais et de l’amphitryon roumain.

Face à la modeste Lettonie, on espérait dès lors un début de tournoi convaincant de la part de la troupe à Damien Leyrolles après une préparation décevante symbolisée notamment par les 2 lourds revers face au Portugal qu’ils retrouveront quelques jours plus tard.

Avec une équipe nationale U18 estampillée CNBS (4 joueurs titulaires du Cinq Majeur issus du Centre National), cette compétition était la vitrine parfaite pour démontrer l’étendue du travail réalisé par ces jeunes garçons tout au long de l’année.

Cependant, cette rencontre inaugurale s’inscrivait dans la lignée des matchs de préparation avec un niveau de jeu très en déça de nos attentes à l’image de cette première mi-temps qui aura vu nos petits yeux saignés par moment.

Derrière au tableau d’affichage dans le 1er acte, la Suisse devait son salut à sa très belle adresse longue distance, notamment de la part d’Aloïs Leyrolles qui venait faire taire les critiques sur sa présence dans le groupe dirigé par son père.

Menée à la pause par la Lettonie dans un match d’un faible niveau, la Suisse parvenait néanmoins en deuxième mi-temps à hausser le niveau d’intensité pour revenir progressivement au score malgré un déchet considérable en termes de turnovers.

Il fallait dès lors attendre le début du 4ème QT pour voir les suisses prendre le lead pour la première fois du match. La Nati profitait alors du faible QI basket des lettons qui concédaient beaucoup trop de points sur la ligne de lancers-francs.

Malcolm Amsler, en sortie de banc, se montrait ainsi extrêmement utile en pénétration en allant gratter énormément de points cadeaux. Belle pioche de la part de la Suisse avec l’arrière de Winterthur qui était notamment absent du dernier rassemblement de Pâques.

Au final, la Nati parvenait à s’imposer difficilement avec une énième bombinette de Leyrolles pour mettre fin aux espoirs lettons malgré une dernière frayeur en toute fin de match tout de même.

Score final: 75-73 en faveur de la Suisse qui malgré ce succès ne parvenait absolument pas à nous rassurer sur son niveau de jeu.


LA SALADE DE REGRETS SLOVAQUE

Et le moins qu’on puisse dire, c’est que le match suivant n’allait pas plus nous rassurer sur le parcours de la Suisse en Roumanie.

Pour rappel, afin d’espérer valider une des quatres premières places qualificatives de son groupe, la rencontre face à la Slovaquie revêtait une importance capitale pour espérer poursuivre l’aventure dans la compétition.

À l’instar de leur homologues U20 face à la Finlande, les U18 suisses allaient nous servir une énième salade de regrets et subir une nouvelle désillusion avec une défaite rageante face à la formation slovaque, compliquant immensément le reste du parcours de la Nati en terres roumaines.

Le plus frustrant dans l’histoire est que la Nati démarrait par le bon bout cette rencontre avec un 1er QT de très belle facture. Le choix de Damien Leyrolles de reléguer le très décevant David Vuckovic sur le banc s’avérait payant sur ce début de rencontre.

Sur le terrain, son fils Aloïs gardait sa main chaude comme lors du 1er match et la Suisse prenait rapidement le lead nous faisant espérer un match référence dans la compétition.

Mais comme d’habitude, la fameuse coupure de courant sponsorisée par les SIG arrivait avec une panne sèche en attaque qui coûtera chère aux joueurs de Damien Leyrolles.

Pendant près de 6 minutes, la Nati ne parvenait pas à inscrire le moindre panier avant que Boudouma ne vienne briser la série. Cependant, le mal était déjà fait puisque la Slovaquie en avait profiter pour prendre une dizaine de points d’avance dans le sillage du duo infernal Malovec-Rancik.

Avec une fin de 1ère MT catastrophique, on voyait mal comment la Suisse pouvait relancer cette rencontre mais comme souvent, la Nati parvenait à nous faire mentir (le temps d’un instant) avec un nouveau QT très abouti.

La défense helvète montait alors d’un cran, profitant certes des innombrables pertes de balles de la Slovaquie.

Malcolm Amsler se montrait offensivement et petit à petit, la Suisse parvenait à grappiller son retard pour recoller à deux petites possessions à l’aube du dernier QT.

L’espoir renaissait dans nos têtes nous laissant présager une fin de match haletante et disputée.

Mais comme souvent, la Nati nous servait son habituelle salade de regrets sur un plateau avec un dernier QT galvaudé qui nous laissait un goût amer dans la bouche.

La formation slovaque était en effet largement à portée de fusil d’une équipe suisse qui n’a

pas sur faire preuve de caractère dans les moments importants de la rencontre.

L’absence de hiérarchie dans l’effectif de Damien Leyrolles se faisait terriblement ressentir tout comme le manque de véritable meneur de jeu. Au final, la Suisse s’inclinera 65-51 avant d’aborder le match face au Portugal, grand favori du groupe.


LE FADO PORTUGAIS EN ROUMANIE

Avec un bilan à l’équilibre, nous étions forcément un brin inquiets à l’heure d’affronter une très ambitieuse équipe portugaise qui avait infligé deux lourdes défaites à la Suisse lors du tournoi préparatoire de Póvoa de Varzim, quelques jours avant le début de la compétition.

Et malheureusement, nos craintes se sont avérées vraies avec une prestation PI-TOY-ABLE de la Suisse qui subissait là une défaite cuisante face aux portugais.

Car encore une fois, la Nati démarrait tout à fait correctement la rencontre avec un David Vukovic de retour dans le Cinq Majeur.

Le Portugal semblait emprunté dans les instants initiaux du match et la Suisse en profitait pour mener au score à l’issue des 10 premières minutes.

C’était malheureusement là le début de la fin… en effet, la Suisse allait livrer par la suite son pire QT de la compétition, et de loin, avec une faiblesse abyssale dans son jeu.

Pour preuve, la Nati allait rester muette pendant les 8 dernières minutes de la 1ère mi-temps se montrant incapable d’inscrire le moindre panier.

Les pertes de balles s’enchaînaient à gogo tout comme le vent de panique palpable sur le visage de chaque joueur suisse sur le parquet. Damien Leyrolles subissait là aussi les événements et se montrait incapable de briser la spirale négative dans laquelle s’enlisait son équipe. Il suffisait de voir David Vuckovic, chargé de remonter les ballons en attaque, pour comprendre l’ampleur du désastre qui se profilait.

Le Portugal n’en demandait pas moins pour enfoncer la tête des suisses sous l’eau dans le sillage du très bon Diogo Seixas, qui avait notamment disputé le championnat d’Europe U20 il y a quelques semaines de cela.

Le gaucher portugais faisait vivre un calvaire à l’équipe suisse qui revenait malheureusement des vestiaires dans le même état d’apathie.

La panne offensive de la Nati se poursuivait ainsi sur ce 3ème QT pendant de longues minutes : au final, à cheval sur le 2ème & le 3ème QT, la Suisse restait muette pendant près de 13 longues minutes sur cette rencontre ! Inconcevable à ce niveau là d’exigence…

Le reste de la deuxième mi-temps allait être un long chemin de croix pour les joueurs de Damien Leyrolles qui voyaient l’écart grandir inéxorablement comme le nombre de pertes de balles offertes aux portugais.

Avec 29 turnovers, la Suisse venait là battre un record peu flatteur sur la compétition et offrait pléthores de paniers faciles aux lusitaniens qui n’en demandaient pas tant.

73-37, score final en faveur du Portugal qui infligeait là une défaite cuisante à la Suisse.

Les portugais ont fait la chanson aux jeunes joueurs suisses qui ont affiché un visage indigne du niveau de cette compétition. Plus que l’écart ou le score final, ce fut la manière & la prestation d’ensemble qui nous choquait à l’issue de ce match.

 

Quoi qu’il en soit, place désormais aux deux dernières rencontres face à une équipe de Hongrie qui n’était pas loin de faire tomber le Portugal et la Roumanie qui évoluera devant son public.

L’objectif est simple pour la Suisse: espérer se hisser dans les 4 premières place du groupe pour se qualifier pour la phase finale de la compétition.

On espèrera donc que ce non match face au Portugal aura été un accident de parcours à l’image de ce 4ème QT complètement bradé par les helvètes.

On attend plus de cette équipe estampillée CNBS qui manque cruellement de repère et de hiérarchie.

Les carences sur les fondamentaux tactiques & individuels ont été mis en exergue notamment lors des deux dernières rencontres.


Pour clôturer, on espère également qu’une revue d’effectif pourra être opérée afin de voir des joueurs comme Ugurtas & Ayubu plus utilisés par Damien Leyrolles quand on voit le niveau affiché par certains.


L’heure n’est pas à l’alarmisme ni aux bilans sur cette épopée roumaine mais on attend de cette équipe un net regain d’envie comparé aux dernières prestations.

Le talent est là et nous nous devons d’attendre de cette équipe qu’elle puisse disputer la phase finale de ce championnat d’Europe compte tenu des moyens investis dans le CNBS qui vient alimenter massivement cette équipe nationale.


Bonne chance donc messieurs, réveillez-vous et redorer le blason lors des deux prochaines rencontres ! On est de tout cœur avec vous !

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