Être mené 3-1, rien de bien inquiétant pour les Nuggets de Denver.
Après avoir remonté un tel désavantage face au Jazz au 1er tour et aux Clippers en demis-finale de conf’, les troupes de Mike Malone se devait de réitérer l’exploit face aux Lakers de LeBron James et Anthony Davis.
Los Angeles était prévenu et déterminé à ne pas subir le même sort que leurs colocataires du Staples Center.
Le début de match nous rassurait sur les intentions des deux équipes: l’intensité était au RDV et le suspense présent avec les deux équipes emmenés par l’impact de leurs Role Players: Garry Harris et Michael Porter Jr côté Denver et l’inévitable Alex Caruso pour LA.
Les stars ronronnaient en ce début de match et malheureusement pour Denver, Nikola Jokic retombait dans ses travers au niveau des fautes.
2 Coups de sifflet durant ce 1er QT l’obligeaient à quitter ses coéquipiers, orphelin de leur meilleur passeur mais qui profitaient néanmoins d’un départ en mode diesel des Lakers pour n’accuser que 3 petits points de retard.
Début de deuxième QT, Mike Malone décidait de relancer son Pivot serbe sur le terrain et quelques possessions plus tard, Alex Caruso se sacrifiait défensivement pour provoquer la faute offensive du Joker.
Avec Plumlee sur le terrain, Denver voyait alors les Lakers enclencher la deuxième derrière leur défense étouffante laissant place à leur jeu de transition si efficace tout au long de la saison.
10-2 LA dès la sortie du Joker avec un LeBron James ultra agressif, profitant de l’absence du serbe dans la raquette pour aller chercher les points sur la ligne de LF.
L’écart grimpait à 10 unités à la mi-temps et Denver se rapprochait inéluctablement de l’élimination.
Mais c’est oublier ô combien cette équipe sait faire preuve de résilience pour ne jamais rien lâcher, là où tout le monde les verrait au fond du trou.
Le scénario de la série précédente face aux Clippers redonnait de l’espoir aux joueurs de Mike Malone.
L’écart montant à la quinzaine de points dès le début de la 2ème mi-temps, Denver trouvait alors les moyens pour se remobiliser dans le sillage de leur facteur X, Jerami Grant.
L’ancien de Syracuse, très bon sur ces playoffs, saisissait parfaitement son opportunité en se montrant ultra agressif offensivement parlant.
On rappelle que ce dernier sera Free-Agent cet été et c’est son agent qui doit se frotter les mains suite aux performances de son client au sein de la bubble.
Petit à petit, Denver rattrapait son retard avec un Jokic enfin conscient des conséquences désastreuses de son foul-trouble et régalant offensivement, faisant parler son génie sur le terrain.
+3 Lakers à l’entrée du dernier QT et step by step, le spectre du fantôme des précédentes remontadas de Denver commençait à planer sur le parquet.
Mais Los Angeles possède en son rang deux des meilleurs joueurs de la planète, décidés à ne pas revivre tel scénario.
Pour commencer, c’est Anthony Davis, qui malgré une alerte à la cheville s’en alla donner 10 points d’avance sur un énorme shoot à 3 Points avec 6 petites minutes à jouer.
N’importe quelle équipe de NBA aurait rendu les armes devant l‘armada offensive des Angelinos mais les Nuggets ne s’avouaient toujours pas vaincus porté par un Jamal Murray, exemplaire de combativité une nouvelle fois et ce, malgré une blessure au genou handicapante pour lui sur ce Game 5.
Puis, ce fut au tour de King James de montrer à toute la planète NBA qui était encore le Big Boss de la plus belle ligue au monde.
Dans le money-time, LeBron décidait de prendre le contrôle des opérations et de s’occuper littéralement de chaque possession.
Résultats des courses ? 9 Points de suite en fin de match sur les 16 inscrits dans ce dernier QT pour enterrer définitivement les espoirs des Nuggets.
Les Lakers s’imposeront 117 à 107 pour remporter une nouvelle série sur le score de 4-1.
Los Angeles retrouve donc les Finales NBA pour la première fois depuis 2010 dans une année si tragique pour la Lakers Nation après la disparition de Kobe Bryant.
Mais comme l’aime à le rappeler le leader emblématique de cette équipe, le travail ne sera accompli qu’avec le Trophée Larry O‘Brien orné de Purple and gold.
Ces Lakers là sont en mission hommage au black-Mamba et cette présence en Finale NBA n’est que juste récompense pour l’équipe la plus sérieuse à l’Ouest tout au long de la saison.
Leur 1ère place en saison régulière était amplement méritée et leur montée en puissance durant ces playoffs a de quoi donner beaucoup d’espoirs aux fans de LA.
On aura le temps durant les prochains jours de faire le bilan sur cette merveilleuse équipe des Nuggets qui a animé les playoffs comme jamais, justifiant pleinement leur place en finale de conférence.
Los Angeles attend maintenant le dénouement de la série entre Boston et Miami pour connaître son adversaire.
D’ici là, Frank Vogel aura pleinement le temps de soigner ses troupes et préparer ses joueurs à livrer leur ultime bataille à Orlando.
Lovelly post