NBA Finals... Quelle joie de pouvoir écrire ces quelques mots, qui plus est après cet arrêt si abrupte de la NBA suite à l’épidémie mondiale de Coronavirus.
Ce Mercredi soir donc, toute la planète basketball avait les yeux scrutés sur l’ESPN Wide World of Sports Complex à Orlando avec un parterre de stars XXL présents dans les gradins virtuels du HP Field House.
Les Lakers de LeBron James & Anthony Davis affrontaient ainsi le Miami Heat porté par son duo d’All-Stars: Jimmy Butler et Bam Adebayo.
Et le moins qu’on puisse dire, c’est que le début de match fut « quasi-parfait » pour les floridiens.
Bam et Jimmy Buckets se montraient extrêmement adroits offensivement parlant tandis qu’en défense, les prises à 2 sur LeBron et AD étaient légions.
Résultat des courses, l’écart commençait à vite grimper pour atteindre 13 unités sur cette bombinette du père Crowder.
Time-Out dans la foulée de Frank Vogel désireux de recadrer ses troupes, notamment concernant l’application défensive qu’affichait alors ses joueurs.
Et que dire de l’impact de ce temps-mort à la vue de ce qui allait arriver par la suite...
Car la machine Lakers allait tout simplement se mettre en marche pour littéralement rouler sur le Heat de Miami.
Albert Spoiler mais les Angelinos allaient faire subir un 75 à 30 dans la foulée réduisant à néant tout espoir pour Miami sur cette rencontre.
L’impact des role players, que nous avons si souvent mentionné, était clé pour LA avec un Caruso toujours aussi impactant des deux côtés du terrain, un KCP auteur de 2 bombinettes qui relançaient les siens, un Rajon Rondo en véritable métronome sur le terrain ou encore Danny Green enfin au niveau escompté et qui montre qu’il n’a jamais autant brillé que lors de Finales NBA.
L’expérience et l‘impact physique des Lakers prenaient alors rapidement le pas avec une domination sans partage dans la peinture et au rebond des purple and gold.
Pourtant, malgré le retour de la défense en zone, si efficace sur les tours précédents, Los Angeles répondait par une réussite insolante à 3 points leur permettant de rapidement prendre le large au score à la pause .
+17 Lakers.
Miami semblait complètement éteint sur cette fin de première mi-temps, incapable de proposer ce jeu en mouvement si alléchant affiché face à Boston.
Et pour couronner le tout, le Heat allait rapidement commencé à avoir des sueurs froides lorsque Jimmy Butler se tordait sévèrement la cheville laissant présager le pire pour le leader de cette franchise.
La loi de Murphy pouvait dès lors s’appliquer avec la sortie quasiment coup sur coup sur blessure de Goran Dragic et de Bam Adebayo...
Les rumeurs concernants le meneur slovène ne sont guère bonnes avec une grande possibilité de ne plus le revoir sur le reste de la série.
Quant à l’ancien de Kentucky, les premières radios n’ont rien indiqué de grave mais nul doute que Bam sera gêné dans le restant de cette série d’autant plus, compte tenu de l’adversité et de l’opposition qui lui est proposé.
Privé de 2 de leurs joueurs majeurs et avec un Jimmy B sur les rotules, le Heat prenait alors l’eau de toute part et voyait l’écart gonflé inexorablement, tandis qu’en face les Lakers continuaient de dérouler leur basket avec une domination physique toujours aussi impressionnante.
La fin de match fut un calvaire pour Miami qui dans un certain garbage time réussissait tant bien que mal à limiter la casse avec la très bonne entrée de Kendrick Nunn, en feu offensivement et qui pourrait bien tirer son épingle du jeu avec l’absence de Goran Dragic.
116-98 en faveur des Lakers à la sirène finale et une première rencontre dominée de la tête et des épaules par LA.
Anthony Davis aura une nouvelle fois réalisé un chantier dans la peinture en étant tout simplement inarrêtable.
34 Points, 9 Rebonds, 5 Assits & 3 Contres pour l’ancien pélican en domination totale sur cette rencontre.
Puis quand vous avez dans vos rangs, un certain LeBron James en mode NBA Finals, cela dévient quasiment impossible pour l’équipe en face avec un King au bord du Triple-double : 25 Points, 13 Rebonds & 9 Assists.
1-0 donc cette série et on espère que ces 48h de repos permettront au Heat de soigner ses plaies et les bobos de ses joueurs majeurs.
L’absence de Dragic risque de peser très lourd et on ose mal imaginer un futur optimiste pour Miami si Butler ou bien Adebayo se retrouvaient diminués physiquement.
Game 2 dans la nuit de vendredi à samedi et qui pourra déjà valoir très cher en cas de nouvelle victoire de LA.
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