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Suissesses à l'étranger: le bilan à fin 2022

Photo du rédacteur: Benoît ReymondBenoît Reymond

Dernière mise à jour : 1 janv. 2023


Lin Schwarz fait partie des satisfactions des joueuses helvètes évoluant à l'étranger (©SwissBasket)


Ci-dessous, séparées en 4 catégories, on analyse pour vous le début de saison des principales joueuses suisses qui jouent à l'étranger.


Les cadres

Evita Herminjard (Champagne, 2ème division française)

Capitaine de notre équipe nationale, la Veveysanne n'a pu jouer que 6 matchs de championnat sous les couleurs de sa nouvelle formation de Champagne. Après plusieurs saisons du côté d'Aulnoye, elle doit encore s'adapter à un nouveau rôle et un nouveau système de jeu.


Malgré quelques bonnes performances et notamment un double double à 10 points, 13 assists début novembre, Evita doit encore faire face à de la maladresse aux shoots mais surtout à une blessure à l'épaule qui l'a privé des terrains pendant plusieurs semaines.


Alors que collectivement les résultats sont encore en dent de scie, la joueuse de bientôt 25 ans devra retrouver ses capacités physiques à 100% pour aspirer à de meilleurs résultats collectifs tout en aidant l'équipe par de bonnes performances individuelles.


Lea Favre (Noerdlingen, 1ère division allemande)

Après un cursus universitaire réussi du côté de Rider dans le New Jersey, la poste 3-4 de bientôt 26 ans a commencé sa carrière professionnelle du côté de Pepinster en Belgique la saison dernière.


Après une grave blessure au genou, elle a pu revenir à la compétition et a montré de très belles choses. Désormais évoluant en Allemagne, où son temps de jeu a certes diminué mais son impact n'en reste pas moins intéressant avec de la présence des deux côtés du terrain.


Après avoir connu sa première sélection avec l'équipe nationale contre l'Italie, elle s'est malheureusement blessée et n'a pas pu rejouer depuis. On espère qu'elle pourra revenir très vite pour aider son club a garder leur bonne dynamique actuelle malgré une lourde défaite lors de la dernière rencontre contre Rheinland.


Shannon Hatch (Cardiff Met Archers, 1ère division britannique)

On en parle très peu car elle n'a plus été sélectionnée depuis des années et des années mais la Lausannoise cartonne depuis plusieurs saisons désormais du côté du Royaume-Uni.


Si les résultats collectifs n'étaient pas très bons les saisons précédentes, il y a eu du mieux pour cet exercice 2022/2023 avec 3 victoires pour démarrer. Avec 20 points et 12 rebonds de moyenne sur ces rencontres initiales, Hatch s'est montré à son avantage.


Ensuite 4 défaites dont une très frustrante contre les Wolves de Oakland malgré une performance majuscule de la Suissesse. 28 points, 7 rebonds à 12/24 au bout mais un échec 77-79.


Avec quasiment un double double de moyenne sur la saison et avec des pourcentages excellents dans un championnat qui vaut plus ou moins notre chère SBL, on peut se demander pourquoi Hatch n'a pas été appelé par la fédération et/ou par le coach Domenico Marcario. Ses qualités de scoreuse ne ferait en tout cas pas de mal à notre équipe nationale.

Les jeunes qui montent

Lin Schwarz (Liège, 1ère division belge)

A à peine 19 ans, l'ailière formée notamment à Elfic Fribourg continue son petit bonhomme de chemin du côté de la Belgique. Après une bonne saison 2021/2022, elle continue sa progression avec l'actuel 3ème du championnat.


Avec 8 points, 7 rebonds et près de 2 interceptions de moyenne, elle contribue à la bonne saison des siennes. Son envie et son abnégation font d'elle une titulaire à part entière dans l'effectif de Pierre Cornia.


Auteure de 4 matchs à plus de 10 points dont une à 22 unités contre Lummen, Lin est pour le moment la plus régulière de nos joueuses évoluant à l'étranger. Face au Luxembourg, elle avait été une des rare satisfactions avec ses 9 points et 8 rebonds.


Encore très jeune, elle a tout l'avenir devant elle et il faudra confirmer son très bon début de championnat et plus globalement de carrière.


Camila Martinez (Picken Claret, 2ème division espagnole)

L'ainée des sœurs Martinez a connu à l'image de son équipe une fin d'année difficile. Après une entame plutôt prometteuse et 5 parties à 10 points ou plus, Camila n'a plus retrouvé son rythme soit par manque de temps de jeu soit par manque de possibilités de briller.


Shooteuse de très bonne qualité, elle a pu notamment faire parler ses qualités d'adresse en début de saison. Avec des pourcentages plus que correcte (meilleur de son équipe à longue distance), on la voyait confiante et sûre sur son exercice favori, le catch and shoot.


Mais lors des 5 dernières rencontres (5 défaites), la Genevoise n'a pas eu droit a autant de tir et son impact a clairement diminué. Brillant essentiellement sur du jeu sans ballon pour le moment, il est difficile pour elle d'avoir de l'impact si elle n'est pas servie dans de bonnes conditions et c'est malheureusement ce qui s'est passé sur les dernières semaines.


Espérons que la dynamique collective et individuelle va s'inverser et qu'elle pourra retrouver la confiance qu'elle affichait en octobre et en novembre.


Stéphanie Martinez (Picken Claret, 2ème division espagnole)

La petite soeur de Camilla doit elle récolter les miettes en ce moment du côté de l'Espagne. Avec une moyenne de temps de jeu de seulement 8 minutes, elle doit se montrer en peu de temps, chose qui n'est jamais évidente.


Si les résultats collectifs ne sont pas vraiment là, elle a eu des opportunités qu'elle a essayé de saisir sur les dernières rencontres. Dans un profil également de shooteuse mais avec un peu plus de qualité athlétique que sa grande sœur, elle pourrait amener beaucoup à sa formation actuellement 12ème (sur 16).


Quasiment jamais alignées ensemble sur le terrain les sœurs Martinez ont certes des qualités similaires mais pourraient apporter un vrai plus en terme d'adresse, domaine où la formation ibérique pêche particulièrement.


Viktoria Ranisavljevic (Pegli, 3ème division italienne)

L'un de plus gros si ce n'est le plus gros talent du basket féminin helvétique. Evoluant certes qu'au 3ème niveau en Italie, elle continue sa progression de manière fulgurante avec un très bon début de saison.


Visant clairement la montée à l'échelon supérieur avec sa formation basée dans les environs de Gênes, la géniale meneuse (elle peut également jouer 2) de 17 ans avait débuté sur les chapeaux de roue. Avec une première rencontre à 18 points et 7/9 aux tirs, elle restait sur les bases affichées la saison précédente.


Si une blessure à la cheville va quelque peut stopper sa montée en puissance notamment d'un point de vue offensif, on a pu observer de réels progrès dans l'impact défensif de la part de Viki. Plus solide sur les 1 contre 1 et beaucoup plus juste dans ses rotations, elle ne cesse de nous impressionner de ce côté là du terrain qui était son plus gros point faible avant son départ pour le pays de la pizza et des pasta.


Finissant l'année 2022 sur un match à 23 points (record de saison), 5 rebonds, 5 assists et 4 interceptions, on aimerait désormais la voir sélectionner en février avec l'équipe nationale dans des rencontres officielles mais où elle n'aurait rien à perdre.


Les joueuses NCAA

Malia Mpondo (Wagner)

Après un passage en deuxième division Espagnole, l'intérieure de 19 ans dispute désormais sa première saison outre-Atlantique. Au sein de la Northeast Conference avec son équipe de Wagner, elle essaie de se faire sa place. Si ce n'est pas chose aisée, on l'a vu réalisé de belles choses dans un temps de jeu certes réduit et souvent dans le garbage time.


C'est avant tout une saison d'apprentissage pour la jeune joueuse originaire de Founex. Avec son profil de vraie poste 5, elle va devoir saisir sa chance à la moindre occasion et qui sait pourquoi pas obtenir un temps de jeu plus conséquent dans les semaines à venir.


Emma Chardon (Maryland)

Après une première saison de rodage et également d'apprentissage dans la prestigieuse université de Maryland, les ambitions de l'ancienne joueuse de Genève Elite Basket étaient claires, faire mieux et avoir un vrai rôle au sein de son équipe.


Malheureusement après seulement 5 minutes de jeu, la Genevoise de 20 ans a vu sa saison s'arrêter brusquement et trop rapidement. Une grave blessure au genou la tient et va le tenir encore longtemps éloigner des parquets.


Après ce coup dur du 7 novembre dernier, l'intérieure va devoir prendre son mal en patience et travailler dur pour revenir plus forte. Ce sera sans doute pour la saison 2023/2024.


Ainhoa Holzer (Purdue)

En voilà une autre qui doit ronger son frein! Gravement blessée en fin de saison dernière, l'ex-meneuse de 3T est actuellement en pleine rééducation et il faudra encore patienter avant de la revoir sur le terrain.


Avec 10 victoires pour 2 défaites, son université a parfaitement débuté la saison. Si ça nous démange de ne pas voir Ainhoa participer à ces victoires, il faut déjà se satisfaire que sur l'aspect sportif tout se passe bien pour ses coéquipières et qu'elle reprendra la compétition dans un endroit sain et qu'elle connaît vu qu'elle côtoie au quotidien les joueuses de l'effectif actuel.


Ymke Brouwer (Pennsylvania State)

Mais qu'est devenu l'ex-joueuse de Winterthur? Après un exercice 2019-2020 réussi sous les couleurs de la formation de Daniel Rasljic, la Zurichoise avait décidé de faire le grand saut pour évoluer au sein de la belle université de Pennsylvanie.


Malheureusement des blessures graves et à répétition l'ont empêchée de reprendre la compétition. Après plusieurs mois voir années d'attente, il semblerait qu'elle soit sur le point de faire son come back et de disputer ses premières minutes sur le sol américain.


Suite à autant de galères, on ne peut que souhaiter une reprise progressive à un des grand talent du basketball suisse.

Les joueuses en développement

Julija Matic (WBC Crvena Zvezda, Serbie)

Après une saison en NLB du côté de Bellinzone et alors qu'elle vient de fêter ses 16 ans, Matic se développe pour la deuxième année consécutive du côté de la Serbie dans un des plus gros club du pays.


Evoluant avec les équipes jeunes, Julija doit continuer à améliorer son jeu offensif mais aussi son jeu défensif. Joueuse au potentiel certain, elle avait montré de belles choses avec l'équipe nationale U16 malgré le fiasco en termes de résultats (0 victoires-6 défaites).


Adroite et plutôt polyvalente, on va continuer à scruter sa progression du côté des Balkans.


Jade Krummenacher (Carolo Flammes, France)

Naviguant entre l'équipe de nationale 2 et les U18, l'internationale U20 lors des derniers championnat européens dispute sa 2ème saison au sein du club français.


Jeune joueuse présentant de bonnes aptitudes défensives et offensives, elle a du faire face à une blessure à la cheville qui l'a freinée. De retour sur les parquets, elle peut désormais se concentrer sur sa progression avec pourquoi pas à terme une place dans la première équipe mais également une première sélection en équipe nationale seniors.


Lena Hugli (Northwest Florida State College, NJCAA, USA)

Après quelques saisons en France, l'intérieure essaie de se faire une place dans la très grande ligue juniors aux Etats-Unis.


Avec un temps de jeu assez réduit, elle doit faire son trou pour espérer grapiller du temps de jeu et pourquoi pas jouer un vrai rôle dans sa nouvelle équipe. Internationale U20 l'été dernier, Lena dont les qualités principales sont le rebond et la dureté dans le secteur intérieur devra franchir un cap au niveau offensif pour pouvoir gravir les échelons.

Dragana Scepanovic (WBC Crvena Zvezda, Serbie)

Comme Matic, elle évolue avec les équipes jeunes et essaie de s'améliorer au quotidien. Après un championnat d'Europe U16 relativement compliqué notamment en terme d'intensité, elle va devoir continuer à travailler sur ses forces mais aussi et surtout sur ses points faibles.


A tout juste 16 ans, elle peut se baser sur un jeu offensif plutôt solide et sera certainement une joueuse d'attaque dans le futur. Néanmoins, si elle arrive à progresser un temps soit peu en défense, elle deviendra très intéressante à suivre dans les années à venir.


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